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 [Correspondance de chez Ninlil, à la fondation] Prise de décision [PV Laurent] En cours

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2 participants
AuteurMessage
Ninlil Ninurta
Vampires Bimariens
Ninlil Ninurta


Féminin Messages : 200
Date d'inscription : 09/04/2010

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MessageSujet: [Correspondance de chez Ninlil, à la fondation] Prise de décision [PV Laurent] En cours   [Correspondance de chez Ninlil, à la fondation] Prise de décision [PV Laurent] En cours Icon_minitime1Sam 4 Sep - 9:59

- La situation du topique dans le temps : Le sujet se situe mi-mars (?), vers 20 heures 30.
- La Météo : 9°C, c'est une matinée brumeuse et par moment pluvieuse promettant une journée parfaitement diluvienne
- Langue principale du rp : Le français.

Spoiler:

Cela faisait des semaines que Ninlil avait rencontré Laurent dans la rue - non, qu'il l'avait rencontré plutôt - et que la "jeune" femme laissait passer le temps s'en trop s'en soucier. Non pas qu'elle fut d'un manque de courtoisie invraisemblable mais pour elle, le temps avait perdu un peu de son importance : elle était à la fois dans son temps, mais elle ne le voyait plus tellement passer, un mois, un an ? C'était exactement pareil au final, elle était vieille comme le monde actuel et allait continuer à vieillir comme lui, aussi le temps qui passait n'était devenu qu'une notion éphémère aussi oubliait-elle que ce n'était pas forcément vrai pour les autres et ce, même si ces derniers étaient également immortels comme elle. La Bimarienne avait bien évidemment pesé le pour et le contre, avait maugréé, réfléchi et étrangement boudé également, en voulant presque à Laurent d'être venu la troubler dans son petit monde paisible, elle qui n'avait jamais rien demandé à personne, cette institution semblait la rattraper et lui faire remarquer que l'éternité n'était pas un long écoulement tranquille du temps ... et puis, elle commençait à s'ennuyer et Laurent l'avait intéressé. Ses rapports avec des immortels avaient toujours été intense, mais pas de la même façon qu'avec Laurent : il n'était pas son créateur, il n'était pas non plus son amant et ne le serait jamais, aussi le rapport avec ce dernier avec quelque chose d'existant pour la très curieuse Ninlil, plein de mystères à résoudre, d'énigmes à élucider, de caractère à cerner ... titiller sa curiosité revenait presque à être sur que Ninlil pointerait le bout de son nez, en vrai gamine, elle aimait bien connaître, appréhender, comprendre, maîtriser afin d'écarter les mystères pour ensuite reprendre son petit train train de vie.

Ninlil était chez elle bien sur, et se cala dans un fauteuil à la fois rebondi et design, et se retrouva devant un petit bureau sur lequel elle avait placé des objets de très grandes valeurs : un porte-plume inestimable (surtout qu'il est plus que difficile de dater un porte-plume), de l'encre et un parchemin en peau datant du XIIième siècle (si ses souvenirs étaient bons) mais surtout un sceau-cylindre qui avait été dans sa famille à un moment donné et qu'elle avait récupéré. Ces objets étaient là depuis deux ou trois jours peut-être, depuis que Ninlil avait arrêté son choix, mais elle avait ensuite passé un certain temps à réfléchir à la formulation qu'elle allait utiliser, le tout c'était formé dans son petit cervelet et elle venait juste de décider de s'y mettre.

Prenant tout son temps, elle rédigea un lettre entièrement écrite en latin, le parchemin était d'une beauté assez stupéfiante : vieux, sentant bon l'authentique, l'écriture magique de Ninlil s'y développait en fines et rondes lettres parfaitement tracées, le tout était soigneusement enluminé. Un archéologue serait tombé sur ce trésor, il l'aurait daté des débuts du IXième sièclep eut-être, ou un siècle plus tard mais pas plus et aurait cru à un vrai. Le tout était superbe, montrant l'amour que Ninlil avait eu pour l'écriture à une péridoe donnée de sa longue existence et l'attention avec laquelle elle avait progressé. Le seul problème majeur que représentait ce parchemin était qu'il fallait avoir l'habitude de lire un texte rédigé en un parfait bas latin et complètement enluminé, ajouté à cela les tâches naturelles du parchemin (ancienne peau de bête) ... les formules maintenant vieillottes et les bénédictions chrétiennes - que Ninlil avait bien évidemment gardé par un certain amusant, habitude également et par soucis de vérité historique ... par passion également - ... magnifique donc, mais peut-être peu pratique pour un destinataire qui n'aurait eu l'habitude.

Code:
Très noble Laurent
Il est arrivé, avec l'aide du Christ ce temps attendu ou j'ai pensé pouvoir me permettre de traiter heureusement avec vous, très aimable Laurent, les affaires dont nous nous entretâmes sans aucun intermédiaire, avec l'aide de Dieu et conformément à votre désir.
Et parce que, très pacifique Laurent, vu me rencontrâmes le cœur allégé et serein, je requiert encor votre amitié et espérer vous égayer de ma présence au moment ou vous l'aurez choisit. Je me tiens prête à répondre à vos écrits épistolaires avec l'aide de Dieu, libérateur universel.

Ninlil fut particulièrement contente de sa lettre qu'elle relit plusieurs fois de suite, ajustant ses enluminures de-ci, de-là; lorsqu'elle jugea que le travail était parfait elle roula avec soin le parchemin qu'elle cacheta de son sceau-cylindre - et, vu la période, de son sceau tout court nous pourrions dire, ce qui rendait le manuscrit complètement inviolable - il était impossible de détruire le sceau sans en laisser une marque -.

Elle ajouta le nom de Laurent orthographié avec des enluminures également et se rendit jusqu'à la porte de son loft qu'elle ouvrit, y trouvant un homme de race blanche, très maigre, l'œil bleu et le cheveu en bataille de couleur brun foncé, habillé d'un costume qui avait tout du sous-fifre : un livreur payé cher.

" Vous apporterez cette missive à l'adresse que j'ai noté ici. " Elle lui désigna l'endroit. " Vous aurez le reste de l'argent lorsque vous reviendrez bien sur, je compte sur vous pour le remettre au réceptionniste, vous n'aurez qu'à dire que c'est pour Monsieur Laurent sans rien ajouter d'autre. Avez-vous une question ?

Le livreur secoua négativement la tête, lui dit qu'il reviendrait vite et partit remettre la missive à l'adresse indiquée.

[NB : La lettre de Ninlil a été rédigée en suivant le modèle d'une lettre écrite par la Reine Brunehaut à l'Impératrice Anastasie et le vocabulaire a été trouvé dans un lexique médiéval.]
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Pnj

Pnj


Messages : 32
Date d'inscription : 20/04/2010

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MessageSujet: Re: [Correspondance de chez Ninlil, à la fondation] Prise de décision [PV Laurent] En cours   [Correspondance de chez Ninlil, à la fondation] Prise de décision [PV Laurent] En cours Icon_minitime1Sam 13 Nov - 7:09

Nom du pnj principal : Laurent
Lien vers la fiche pnj : ici.

Spoiler:


Laurent tenait dans sa main un verre de scotche dont il humait régulièrement le parfum en le rapprochant de son nez, bien qu’il ne le porterait jamais à ses lèvres.

Il aimait bien tenir ce genre de verre néanmoins et aimait plus encore les tenir quand il faisait tranquillement quelques pas dans le petit-salon bureau de la suite qu’on lui avait attribuée tout à ses pensées et ses réflexions, ce qu’il était présentement en train de faire.

On lui avait en effet apporté il y a peu une lettre de Ninlil, la Bimarienne dont il avait récemment fait la connaissance et il était à présent en quête de la réponse qu’il allait lui faire.

Celle-ci n’avait pas manqué d’attirer l’attention et la curiosité de la reine, qui restait rarement longtemps non informée de ce qui se passait dans l’hôtel, mais avait fort heureusement réussit à lui parvenir sans passer par les mains de celle-ci : elle avait de nombreux défaut, mais était assez intelligente pour savoir que l’on ne mettait pas son nez dans la correspondance d’un membre du conseil, même s’il logeait sous son toit et que l’on mourrait d’envie de le faire.

La tournure de la lettre elle-même l’avait un peu surprit, non pas par son style passé –même s’il était différent de la façon dont Ninlil s’exprimait quand elle parlait, mais en raison de ses curieuses allusions à Dieu.

Ninlil s’était-elle converti après sa transformation ? Sans trop savoir pourquoi cette hypothèse lui paru curieuse et il pencha donc rapidement pour la suivante : ces allusions étaient purement formelles.

Restait toujours qu’il fallait lui répondre… Mais quoi ?

Laurent avait plusieurs raisons d’être content de la lettre : son contenu lui indiquait d’abord qu’elle souhaitait le revoir ce qu’il avait souhaité de son côté et sa forme ensuite tendait à lui faire pensée qu’elle avait accordé un certain soin à la rédaction de celle-ci.

Lui-même était plus simple néanmoins et s’inquiéta donc un instant de ne pouvoir lui faire de réponse d’un niveau similaire et se faisant de la froisser, tandis qu’il se posait aussi une importante question de fond : souhaitait-elle seulement le revoir lui ou bien acceptait-elle aussi de rencontrer la reine et tout le tintouin ?

Laurent relu alors la lettre de Ninlil qui, remarqua t-il tout à fait consciemment pour la première foi, avait eut l’air d’être écrite il y avait plusieurs siècles de cela.

Il songea alors encore qu’il pouvait être certain que la reine aurait également remarqué l’allure particulier de la lettre, s’arrêta un instant sur ce détail, puis se tranquillisa : il est de notoriété public qu’il a beaucoup d’amis ou à défaut beaucoup de connaissances de par le monde et que toutes celles-ci ne sont pas toujours de la première fraîcheur comme qui dirait, il n’y avait donc pas de raison pour que la reine se doute que cette lettre émane d’un vampire de son territoire.

Cela ne résolvait pas son problème pour autant et Laurent se déconcentra donc à nouveau sur la lettre qu’il voulait écrire.

Finalement, voici la lettre qu’il parvint à produire :

Laurent a écrit:
Chère Ninlil,

J’ai été heureux de lire et de recevoir votre lettre. Vous revoir me serait aussi agréable, ce que nous pourrons faire quand bon vous plaira, sachant que je n’ai moi-même aucune intention de quitter Paris prochainement. Je vous demanderais seulement de bien vouloir me faire connaître la date qui vous conviendra le mieux un peu à l’avance, afin que je puisse m’assurer de n’avoir aucune autre obligation cette nuit-là et parler de votre venue à la reine, si vous êtes également disposée à la rencontrer.

Restant naturellement à votre disposition,

Sincères salutations.

Il avait également inscrit de son prénom et signé au bas de la lettre, sans aucune mention de sa place au sein du conseil et avait aussi évité de lui rappeler qu’il était d’usage chez eux qu’un vampire récemment arrivé dans un territoire vienne rendre une petite visite de courtoisie au souverain de ce dernier : il ne voulait pas paraître moralisateur, ni couper Ninlil dans son élan. Il fallait néanmoins qu’il mentionne la reine, pour la raison qu’il avait indiquée dans sa lettre ainsi que pour répondre à son propre désir d’information.

Le papier sur lequel il avait écrit en outre n’avait rien d’un parchemin, mais était un beau papier à lettre de qualité, mais fort simple, tandis qu’il avait écrit avec un stylo à encre que l’on trempait dans un pot d’encre, mais qui n’avait rien d’époque et que l’on pouvait encore acheter actuellement sans forcement avoir recours à un antiquaire.

Il cacheta néanmoins son courrier avec de la cire sur laquelle il imposa son sceau, qui représentait lui-même cinq sceaux sur lesquels on pouvait discerner en observant attentivement ces derniers une silhouette humaine assise. Les initiales L pour Laurent, M pour Membre et C pour conseil était également visible et enchevêtrées sur le sceau.

- Porte ça en main propre à la dame qui habite ici, dit-il ensuite au jeune groom qu’il avait fait appeler en lui donnant la lettre ainsi qu’un bout de papier ou l’adresse de Ninlil avait été inscrite. Dépêche toi d’y aller, pour y être avant la fin de la nuit et dors devant sa porte si besoin toute la journée pour la lui remettre dès le début de la nuit suivante.

Un grand sourire étira alors les lèvres du garçon tandis qu’il lui remettait la lettre et Laurent se sentit également sourire : il connaissait le sourire du jeune homme, il était tout heureux de se voir confier une mission qu’il pensait importante et en concevait une certaine fierté. Le jeune homme n’eut pas le temps de voir ce sourire néanmoins, puisqu’il quitta rapidement Laurent pour obéir à ses ordres, laissant Laurent à nouveau seul avec ses pensées.
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