[Commissariat] Rencontre avec le chef de meute - [Pv Anéa] Terminé

- La situation du topique dans le temps : Le sujet se situe début mars, en fin de matinée vers 11 heures.
- La Météo : 12°C, il pleut.
- Langue principale du rp : Le français.

Spoiler:

La journée de William avait à peu près commencée comme les autres et semblait pouvoir être une journée « normale » comme il les appréciait toujours autant. Il était arrivée au commissariat vers 9 heures et, après s’être entretenu avec quelques officiers sur une ou deux affaires en cours, puis avec le procureur en charge de l’une des affaires et enfin à nouveau avec ses hommes, il s’était un peu occupé de paperasserie et finissait à présent la lecture des quelques rapports qu’il avait à faire.

Son bureau n’était pas excessivement grand, mais il était pratique, confortable et ordonné. Il tenait particulièrement à cette caractéristique, car travailler dans un bureau où s’accumulait des piles de dossier mal rangé lui aurait fortement déplu.

William s’accorda ensuite quelques temps de réflexion pendant qu’il finissait son troisième café de la journée. Il avait entendu parler comme tout le monde des meurtres commis dans le métro, et bien qu’il n’ait pas à mener cette enquête, celle-ci le préoccupait. Les gens avaient en effet pour habitude de parler entre eux, même au sein de la police, et la sauvagerie de ces deux meurtres étaient remontées à ses oreilles ce qui le préoccupait en tant que flic comme en tant que loups-garous.

Il tâcha néanmoins de chasser ces pensées de son esprit une foi son café fini, quand Amanda une jeune coéquipière en uniforme vint le trouver pour lui annoncer, qu’une personne voulait le voir, parce qu’elle avait des informations pour lui.

- Faites-la entrer, dit-il alors simplement, tout en notant qu’elle avait la bouche pincée des personnes que l’on venait de contrarier.

Spoiler:

Après être partie de la morgue, j'étais partie voir mon contact à la Pitié et je lui avais remis l'échantillon de sang.
Et il m'assura que j'aurai les résultats d'ici moins de 48h.
Bien.
 
Puis, au vue de l'heure, je choisie de rentrer chez moi, plutôt que d'aller au commissariat. En effet, il était plus de 21h, et le temps d'arriver, William Peterson sera sans doute partit.
 
Je pus donc m'offrir une bonne nuit de sommeil.
 
Le lendemain matin, fraiche et dispo, j'allai donc voir le chef de la meute de Paris.
 
Je me présentai au commissariat à 11h et m'adressa à une policière que était proche de l'entrée.
 
« Bonjours. Je m'appelle Anéa Hawk. Je voudrais parler à M. William Peterson. »
 
« Il est occupé. C'est à quel sujet? »
 
« J'ai des informations au sujet d'un meurtre. »
 
« Bon. Il est occupé pour l'instant. Dites moi ce que vous savez et je lui transmettrai »
 
*Je parie qu'elle nommera juste « un informateur » et s'attribuera tout le mérite. *
 
Mais ça, c'était si j'étais une vraie informatrice. Mais je savais ce que je voulais.
 
« Je suis désolée. Mais je ne veux parler qu’à lui. »
 
Je voyais bien que je commencer à l'énerver. Mais elle finie par céder.
 
« Très bien, je vais voir si il peut vous recevoir. »
 
Elle partie, et quelques instants après, elle revint et me demanda de la suivre.
Elle m'emmena dans un bureau, de taille normale, mais le fait que tout était bien rangé le rendait accueillant.
 
Une fois la policière partie, et la porte fermée, je me présentai.
 
« Bonjours M. Peterson. Je me présente, je suis Anéa Hawk, Intervenante au sein de la Société.
J'ai été envoyé afin de parler avec vous d'une affaire en particulier.
Vous avez certainement entendu parler des meurtres qui ont eut lieu dans le métro.
Et bien, cette affaire concernant nos services. En effet, après enquête, il s'avère que les « animaux » qui ont tués ces gens n'avaient rien de naturel, si vous voyez ce que je veux dire.
 
Les morsures ne ressemblent à rien que nous ne connaissons. »
 
Je lui expliquai en détail la situation, et les détails sur les cadavres.
 
« J'ai ici quelques photos de ces morsures, je voudrais savoir si vous remarquiez quelque chose qui nous auraient échappés. »
 
Après les lui avoir données, je lui indiquai mes ordres directs :
 
« Compte tenu de votre caractéristique, et de votre place parmi les vôtres, le bureau voudrait vous prévenir, et aussi savoir si vous avez remarqué quelque chose de particulier dans votre communauté. »

Anéa a écrit:

Bonjours M. Peterson. Je me présente, je suis Anéa Hawk, Intervenante au sein de la Société.
J'ai été envoyé afin de parler avec vous d'une affaire en particulier.

William écouta avec attention la présentation qu’Anéa fit d’elle, avant de l’inviter à prendre place sur l’un des sièges qui lui faisaient face d’un geste de la main.

Il acquiesça ensuite d’un signe de tête lorsqu’elle fit allusion aux meurtres du métro, puis bougea légèrement la souris de son ordinateur pour éviter que celui-ci ne se remette en veille avant de reporter toute son attention sur Anéa.

Il avait les sourcils légèrement froncé, mais c’était d’avantage un signe d’attention et de concentration que tout autre chose.

Il se tendit en outre légèrement à la mention de ces meurtres, comme s’il pressentait que la suite ne lui plairait pas, bien que cela ne pu se voir.

Il pu constater peu de temps après qu’il avait eut raison : ces nouvelles n’avaient rien de plaisant.

- Je le vois parfaitement, dit-il ensuite après le sous-entendu de la jeune envoyée du bureau.

Il éprouva ensuite une once de soulagement lorsqu’elle apporta des précisions sur les morsures : il avait déjà assez de soucis sans ajouter l’implication d’un loup-garou dans ce genre de meurtre.

Il n’était toujours pas certains d’avoir saisit la raison de la présence de la jeune femme et écouta donc la suite en tâchant de l’interrompre le moins possible.

Il jeta ensuite un coup d’œil aux photos, mais ne s’y attarda pas longtemps.

Il soupira ensuite quand Anéa eut fini : avait-il remarqué quelque chose d’inhabituel ? Pas vraiment. Il avait un certain nombre de problèmes sur les bras, mais qui ne fut pas habituel.

- J’apprécie grandement que vous nous ayez prévenus, dit-il alors, et nous tâcherons évidement d’être plus vigilants que d’habitude.

- J’ignorais que le bureau menait des enquêtes, en revanche, l’informa-t-il discrètement, tout en réfléchissant à cette nouvelle information, lors d’une nouvelle pause.

Il rejeta ensuite un coup d’œil aux photos, la mine un peu plus sombre que précédemment. C’était l’œuvre d’un boucher, un boucher lâche de surcroit puisqu’il s’en serait pris –d’après ce qu’il en savait à des victimes seule, donc plus vulnérable.

- Je peux rien vous dire à partir de ceci, dit-il ensuite à Anéa en parlant des photos. Il faudrait l'expertise d'un légiste et le travail d'une équipe de scientifiques pour en tirer quelque chose.

Or s'ils mettaient une telle équipe sur le coup, ils risquaient d'être de découvrir des choses qu'ils ne souhaitaient pas que l'on découvre, mais dans le même temps si l'on ne mettait personne dessus... C'était le genre de dilemme qu'il n'aimait pas et qui le dérangeait, même si en l'occurrence ce n'était pas à lui de le résoudre.

Il avait peut-être quelque chose pour elle néanmoins, mais il hésitait encore à lui en faire part.

- Le bureau pense-t-il que celui qui a fait ça pourrait recommencer ? demanda-t-il ensuite pour se donner le temps de réfléchir.

J'avais écouté ses remarques et question avec la même attention dont il avait fait preuve à mon égare.

« Le rôle du bureau est de protéger le Secret. ET si quelqu'un commet un acte Le mettant en péril, nous sommes chargés d'intervenir. Nous nous occupons de cette personne, mais nous devons aussi savoir pourquoi il a commis cet acte. Donc en un sens, nous sommes amenés à enquêter. »

Puis son interlocuteur lui parla de l'expertise d'un Légiste.

«Nous avons déjà fait appel à l'un de nos Légistes, et la plupart des éléments dont je vous ai fait part on été obtenus grâce à lui.
C'est aussi grâce à lui que nous savons qu'il y avait au moins 3 agresseurs t qu'ils n'avaient rien d'humain ni de naturel.

Il a put prélever des échantillons de sang qui n'appartiennent pas aux victimes, et ils sont actuellement en cour d'analyse. Nous aurons les résultats d'ici demain grand maximum. Je vous tiendrai au courant.

On a aussi retrouvé le témoin du 2ème meurtre, et je vais aller l'interroger cet après-midi. »

Bon, tout était réglé. Ne voyant pas d'autres point à ajouter, j'attendais ses éventuelles remarques...

William écouta patiemment Anéa répondre à ces remarques puis resta un instant sans rien dire. Il hésitait toujours à lui faire part de ce qui pourrait peut-être l’aider néanmoins. La meute avait en effet accepté l’existence du bureau une génération plus tôt sur les conseils d’un vieil ami, ils y faisaient parfois aujourd’hui appel et tâchait de ne pas les gêner dans leur tâche. Lui-même était toujours en contact avec ce vieil ami et les propos de ce dernier lui laissaient toujours entendre que c’était une bonne chose.

William était néanmoins conscient que ce dernier ne pouvait pas réellement être objectif et que lui-même de son côté ne savait finalement que peu de chose au sujet du bureau.

Il était sensé les aider c’était un fait, mais il n’aimait pas le fait de ne pas connaître l’étendu de leur capacité dans ce domaine par exemple et plus encore, s’il jugeait que dans ce cas précis les auteurs de ses meurtres devaient appréhender d’une façon ou d’une autre en effet, cette idée d’enquête le chiffonnait un peu.

Le fait qu’il n’est pas envie que le bureau mette son nez dans ses affaires y était pour quelque chose, mais ce n’était pas ce qui le retenait à présent. Il ne voulait pas qu’on l’embête elle en revanche, et souhaitait encore moins avoir une part de responsabilité là-dedans.

William soupira alors, puis continua à réfléchir au sujet de ce qu’il allait faire.

- Je connais peut-être quelqu’un qui pourrait être au courant de quelque chose, dit-il finalement au bout d’un moment, l’esprit toujours concentré sur ses pensées. Peut-être.

- Elle nous a parfois aidé dans certaine enquête plus classique, continua-t-il en tournant à nouveau son regard vers sa jeune interlocutrice, et connaît déjà plus ou moins l’existence de la meute.

Très Bien. On avance. Le fait que ce policier m'envoie vers une autre personne m'évitait de me retrouver sans piste.
Et même si j'avais encore celle de la témointe, une piste de plus ne ferait jamais de mal.
Par contre, cette personne était une « civile » comme j'aime les appeler, c'est à dire une personne normale. Mais elle avait l'aire de connaître un peu certain de nôtres, ce qui faciliterai les choses.

Je déteste travailler avec les Civiles. Il fallait toujours prendre une infinité de précautions, être délicat, car même en nous connaissant, certain était mal à l'aise, avait peur, ou bien était trop curieux et posaient un tat de question bizarres.

Mais ici, j'espère que je n'airai aucun problèmes.
En tout cas, je ne montrai rien de mes pensées à mon interlocuteur.

« Merci. J'espère que cela me fera progresser.
Cette personne vous sert d'indique, ou bien elle a eut des problèmes, comment dire, nous concernant?
Je vous pose ces questions, car elles me serviront pour l'interroger.
Pourrais-je savoir où la trouver?
Merci »

Anéa a écrit:

Merci. J'espère que cela me fera progresser.

- Je l’espère aussi, dit-il alors.

La jeune femme lui posa ensuite quelques questions au sujet d’Alicia et William en pris note même s’il garda un instant le silence avant de lui répondre.

- Cette jeune femme était plus ou moins l’indique d’un agent de commissariat, dit-il ensuite pour commencer à répondre à ces questions. Elle vie dans la rue, poursuivit-il, ce qui l’a parfois amené à avoir des renseignements intéressants pour nos services.

William marqua ensuite une petite pause, plus brève et moins pensive que les autres cependant.

- Plus récemment, elle a aidé l’un de mes fils et est au courant depuis lors pour sa lycanthropie.

- Elle traîne aussi beaucoup dans les couloirs du métro ou dans les gares, dit-il ensuite avant de marquer une pause en fronçant légèrement les sourcils.

C’était l’une des raisons pour laquelle il avait pensé à elle d’ailleurs, mais ce n’était pas la seule.

- Elle a aussi toujours tenue des propos plus ou moins étranges sur ce qui se passait dans les souterrains de la capitale et sur des zones où elle ne voulait pas prendre le risque de se rendre.

Malgré l’affection qu’il avait pour elle, Tiger ne l’avait jamais prise au sérieux quand elle parlait de ça et lui-même n’avait pas cherché à en savoir plus, à présent qu’il avait tout le loisir de repenser à ces paroles cependant, celles-ci ne lui semblaient pas être plus insensées ou incohérentes que ça.

Elle était un peu bizarre (pour ce qu’il en savait puisqu’il ne l’avait personnellement jamais vu), mais cela ne voulait pas forcement dire qu’elle n’avait pas toute sa tête.

- Elle fait la manche près de la gare de Lyon le mercredi et vendredi toute la journée, dit-il ensuite. C’est une petite brune pas très épaisse qui a l’air d’avoir la vingtaine. Elle s’appelle Alicia.

Il se leva ensuite et se dirigea vers un petit range-dossier fermer à clef qu’il ne tarda pas à ouvrir. Après quelques recherches rapides il finit par trouver ce qu’il cherchait et revint donc s’asseoir face à Anéa.

- Voici sa photo, dit-il ensuite en posant une photo de la jeune femme en face de la jeune intervenante. Elle date d’il y a sept ans, mais elle n’a pas beaucoup changé depuis.

Il faillit ensuite ajouter que la meute lui était redevable depuis qu’elle avait aidé son fils, mais préféra s’abstenir. Il ne voulait pas sembler menaçant et était plus ou moins certain qu’Anéa (ou à défaut l’un de ses supérieurs) aboutirait facilement à cette conclusion puisqu’il lui avait déjà dit que la jeune femme avait apporté son aide à l’un des membres de la meute, chose que les loups-garous avaient pour habitude de pas oublier.

Il ne voyait plus grand chose à ajouter, mais ne voulait pas congédier trop brusquement la jeune femme et lui laissa donc le loisir de prendre congé ou de lui poser d'autres questions si elle le désirait.

Très bien. Au moins ça avançait.
J'espérais qu'avec cet Alicia, je pourrais obtenir des informations utiles.

Par contre, je devrais faire attention et être gentille avec elle. Car si elle a aidé le fils du chef de la meute, ça doit vouloir dire qu'elle est sous leur protection.
Et j'ai d'autres choses à faire que de les avoir sur le dos.

"Très bien. Je vais donc aller voir cet Alicia dès que je pourrais. Près de la gare de Lyon vous avez dit? Je verrais.
Et ne vous inquiétez pas. Je prendrais soin d'elle."

Mais pour l'heure, j'avais une témointe à aller interroger à la Sorbonne.

En tout cas, le commissaire avait été très clair, et je ne voyais rien d'autre à rajouter.

"Bien, M. Peterson. Je n'ai rien d'autre à ajouter.
Je vais donc continuer mon enquête. Et je vous dit bonne continuation."

Sur-ce, je me levai et me dirigea vers la porte du bureau.

[Si tu n'a rien à ajouter, on peut en finir là, et je continue mon enquête avec la témointe]

Anéa a écrit:

Très bien. Je vais donc aller voir cet Alicia dès que je pourrais. Près de la gare de Lyon vous avez dit?

William hocha positivement la tête pour confirmer l’information qu’il lui avait donnée un peu plus tôt.

La jeune femme ajouta ensuite qu’elle prendrait soin d’Alicia et, si une partie de lui eut envie de sourire (intérieurement au moins) parce qu’il semblait qu’ils s’étaient bien compris, il se contenta d’hocher une nouvelle foi la tête.

La majorité de son esprit n’avait pas la moindre envie de sourire cependant, au contraire. Ceci dit, il n’était pas vraiment le genre de personne qui était d’un naturel souriant et joyeux et même quand il souriait, c’était plus une façon de se montrer aimable que la traduction d’une véritable envie de sourire.

Il s’empêcha ensuite de laisser ses pensées continuer dans cette voie, le moment étant mal choisit pour faire une étude de son propre caractère et chercher à faire la part entre ce qui lui était naturel et ce qui était liée aux circonstances et à son environnement.

La jeune femme l’y aida alors en amorçant son départ avec des formules de politesse somme toute assez courante et William hocha une nouvelle foi la tête en guise de salutation.

Il faillit ajouter quelque chose comme un bonne continuation à vous aussi, mais il hésita plusieurs foi et le temps qu’il se décide, la jeune femme était déjà sortie de son bureau. Il eut alors tout le loisir de se plonger un moment dans les réflexions qui l’avaient empêché d’émettre une formule de politesse, puis se remit à la lecture de ses rapports : autant qu’il le pouvait, il essayait de faire en sorte, que ses autres responsabilités n’empiètent pas sur son travail de fonctionnaire, même si ce n’était pas toujours possible…


[Hj : C’est bon pour moi aussi, j’ai quand même fait un poste de conclusion, mais sinon je clos le sujet].