Entrer dans une meute :
*** ** Le choix initial
Lors de sa première transformation, un loup-garou ne chasse généralement qu’avec un ou deux proches qui sont souvent des parents à lui. On appelle ça la première chasse et elles sont souvent saluées par les autres loups de la meute à laquelle appartiennent les parents.
La première chasse ne marque pas l’entrée dans la meute pour autant. Celle-ci intervient en effet une à deux années plus tard… ce qui est relativement tôt, vue que le loup-garou a alors généralement entre 14 et 15 ans.
Pendant ce lapse de temps, le loup-garou apprend à connaître la meute, ses membres et ses règles. L’entrée dans la meute elle-même se fait ensuite quand le chef de meute propose au jeune une place au sein de la meute.
C’est souvent proposer le plus simplement du monde, mais pour les loups-garous c’est un moment très important et empreint de gravité. Cela se fait en outre lors d’une réunion de vieille de pleine lune, soit devant la meute au grand complet.
Le jeune loup répond alors qu’il accepte la proposition et qu’il se soumet à l’autorité du chef de meute ou qu’il préfère mener une vie de loup solitaire. Dans le premier cas suit alors un laïus sur les obligations des loups de la meute et sur ce que signifie l’entrée dans une meute –chose que le loup connaît généralement déjà.
Si le jeune ne proteste pas on considère qu’il accepte toujours et les loups fêtent l’événement à leur façon.
Dans le second cas, sa vie de loup-solitaire commence tout simplement sur le champ et le jeune doit quitter le lieu de la réunion, plombant le plus souvent l’ambiance en partant.
Il faut savoir (et le jeune le sait souvent de ses parents) qu’un loup qui refuse ainsi à la meute à laquelle appartient ses parents (ou meute berceau) a peu de chance de l’intégrer par la suite, même s’il n’est pas exclu qu’il puisse en intégrer une autre ensuite.
*** ** Autres cas d’intégration
Les autres cas correspondent à ceux des loups solitaires qui las de cette solitude décident d’essayer d’intégrer une meute et à ceux qui parce qu’ils n’ont pas eut de meute berceau (adoption, parents eux-mêmes solitaires…) n’ont pas eut de choix initial.
Dans ces cas, le loup doit prendre contact avec la meute qui l’intéresse en se rendant sur leur territoire comme il devrait le faire de tout façon simplement parce qu’il entre et désire séjourner sur ce territoire.
Il devra ensuite très rapidement déclarer son souhait d’intégrer la meute, le chef ne meute ne se prononcera alors pas sur la question immédiatement, mais il autorisera souvent le loup solitaire à demeurer sur leur territoire quelques mois.
Pendant ces mois, les autres loups de la meute auront tout le loisir de se faire une idée sur ce loup, et si après délibération de la meute, personne n’y voit d’inconvénient, le chef pourra finir par lui proposer d’intégrer celle-ci – la chose n’allant pas de soit, il lui rappelle souvent au passage qui est venu chercher l’autre. Mieux vaut alors pour le loup d’accepter sous peine d’agacer ses hôtes, le loup restant libre de partir quand il veut tant que le chef de meute de lui fait pas de proposition.
Faire parti d’une meute :
Faire parti d’une meute est quelque chose de très important et de complexe.
Si en l’intégrant on se soumet par ailleurs au chef de meute, il s’agit d’une soumission personnel, qui n’engage le loup-garou que dès avis de ce chef et non aussi des avis de tous ses successeurs.
Indépendamment de ces histoires de chef, le loup intègre pleinement la meute dès le début avec ce que cela confère comme avantage et comme inconvénient.
Accepter un chef et faire partie de la meute sont donc a priori deux choses bien distinct.
Dans les faits cependant, même si le nouveau chef ne lui plait pas, un loup-garou doit l’accepter dans un premier temps (en espérant qu’il se plante pour ainsi dire) ou bien quitter la meute. Il pourrait manifester son mécontentement, mais cela reviendrait à se « rebeller » contre les règles (le chef de meute ne devient pas chef de meute par hasard) et le nouveau chef pourrait le défier en combat singulier, ce qui explique que l’on choisisse rarement cette option.
Quitter la meute est néanmoins un acte très grave (plus grave que de refuser d’intégrer sa meute berceau) un peu comme si le loup reniait les siens, ce qui explique que la plupart des loups choisissent généralement la première option, même si encore une foi, le nouveau chef ne leur plait pas.