--- -- Faire venir un esprit
-- - Appel
On dit que l’on appel un esprit à chaque foi que l’on fait en sorte d’attirer un esprit qui se trouve dans notre dimension, mais qui peut se trouver n’importe où (dans certains cas on peut savoir où précisément ou non, dans d’autres cas on l’ignorera complètement).
Comme à chaque fois que l’on fait venir un esprit ou presque, il faut réunir des choses attirants l’esprit tout en prenant soin de se protéger contre les indésirables qui pourraient aussi entendre l’appel.
L’appel est praticable par tous les sorciers ayant le bon « mode d’emploi ».
-- - Interpellation
Il y a interpellation d’un esprit à chaque fois que l’on essaye d’interagir avec ceux qui nous entourent directement –et ce alors qu’ils n’ont aucun lien avec le sorcier et que sorcier et esprits se trouvent au même endroit « par hasard ».
L’appel est praticable par tous les sorciers, si cette pratique est plus simple que l’appel est ne marche pas pour tous les esprits mais seulement pour les plus courant. Il faut en outre toujours y mettre un minimum de forme.
-- - Convocation
La convocation est la manière de faire venir un esprit la plus délicate, puisqu’il s’agit de faire venir un esprit d’une autre dimension.
Tous les sorciers ne peuvent pas le faire, puisqu’il faut pouvoir agir sur les frontières entre les dimensions (même si c’est nuancé par le fait que certains esprits arrivent à le faire pour le sorcier).
C’est délicat en outre puisqu’en plus d’ouvrir un passage entre les dimensions, il faut attirer l’esprit rechercher, tout en se protégeant contre les indésirables et en faisant par ailleurs également en sorte que l’esprit invoqué ne se libère pas (c’est-à-dire n’entre pas dans notre dimension sans être sous le contrôle du sorcier).
--- -- Obtenir ce que l’on veut d’un esprit (à un moment donné / une action de l’esprit)
-- - La requête
Dans le cadre d’une requête, le sorcier s’adresse à l’esprit en sollicitant une faveur de sa part. Un cérémoniel plus ou moins pompeux est souvent à respecter et la solution finale appartient essentiellement à l’esprit.
La requête est souvent recommandée lorsque l’on a affaire à un esprit puissant (assez pour que le sorcier ne puisse y venir à bout) d’une part et non malin d’autre part –dans le cas contraire les choses peuvent vite dégénérer.
La requête est aussi particulièrement efficace avec les esprits soucieux d’aider.
-- - Le marchandage
Certains esprits sont comme les hommes… ils sont intéressés et si le sorcier est susceptible de proposer à l’esprit quelque chose qui l’intéresse en échange de ces services, alors le marchandage peut être un moyen efficace de parvenir à ces fins.
Le marchandage repose en effet sur la notion d’échange et de contrepartie. Certains marchandages sont très mécanique (on obtint ça de tel esprit en faisant ça), d’autre plus complexe puisqu’il faut réellement négocier avec l’esprit.
A noter aussi qu’un esprit dit « malin » peut très bien ne pas remplir sa part du marché.
-- - La lutte de volonté
Il s’agit ici de soumettre un esprit à sa volonté afin qu’il fasse ce que l’on attend de lui sans contrepartie.
Les esprits aiment rarement ça et il vaut mieux être sûr de soit avant de « tenter le coup ».
Il faut par ailleurs s’entourer de beaucoup de « protection » afin que l’esprit ne se venge pas par la suite.
--- -- Obtenir ce que l’on veut d’un esprit (sur une longue période / plusieurs actions semblable de l’esprit)
-- - Alliance (personnelle ou familiale)
Une alliance est souvent conclue entre une famille de sorcier ou un sorcier seul et un type d’esprit. Ceux-ci obéiront alors aux ordres simples et à leur porté donné par le où les sorciers ayant pris part à l’alliance et agiront dans leur intérêt.
En contrepartie, l’esprit attend souvent quelque chose du sorcier comme un comportement, une attitude ou la répétition de fait rituel.
S’il existe bien des alliances personnelles, la plupart son de nature familiale et se transmette de génération en génération.
Elles sont différentes des « affinités » à cause de la contrepartie que doit remplir le sorcier d’une part et à cause de l’accord qu’il doit y avoir entre l’un et l’autre d’autre part.
-- - Pacte
Le pacte, comme l’alliance a souvent des effets s’inscrivant dans la durée et demande souvent à l’esprit plusieurs interventions successives. Il repose aussi sur une idée d’accord (au sens commun du terme) et de contrepartie.
Il ne se conclu néanmoins qu’avec un seul sorcier et un seul esprit. Si les pactes s’inscrivent en outre d’avantage dans la durée qu’un simple accord, ils n’ont pas le caractère quasi indéfini des alliances familiales.
Le pacte se fait par ailleurs souvent avec des esprits puissant et dangereux.