[Conversation téléphonique] Un rapport intéressant - [PV Hamilton] en cours

- La situation du topique dans le temps : Le sujet se situe début mars, en début de soirée, vers 9 heures.
- La Météo : 10°C à Paris. Venteux et couvert.
- Langue principale du Rp : Le français.

Spoiler:

Alexander avait mis son bureau à ma disposition. Je m'y étais donc enfermée.
J'espérais que la ligne était sécurisée. Mais de toute façon, celle de Hamilton l'était, elle, et donc rien de leur conversation ne pouvait être capté. Du moins en théorie.

Le numéro de Hamilton, je le connaissais par cœur. Comme tout bon agent de la Société.

Je le composai donc sur le téléphone situé sur le bureau.

Une sonnerie.

Je regardai le bureau. Très simple. Aucun objet personnel. Etrange. Et puis, il reignait partout une odeur étrange. Je n'arrivais pas à savoir si elle était dût aux cadavres en général, à nos cadavres, ou bien que cela venait de moi.

Deuxième sonnerie.

Je commençais à réfléchir à mon rapport.

On décroche.

"Allo. Monsieur Hamilton? Ici Anéa Hawk."

Spoiler:

Hamilton se trouvait toujours dans son bureau dont il n’était pas sorti depuis le précédent coup de fil d’Anéa.

Il y avait reçut de la visite en revanche, et si ce qui s’y était dit pendant que la jeune magicienne se trouvait à la morgue près du vampire nouveau-né –ce dont il n’était pas absolument certain mais qui était fort probable, lui laissait globalement envisager qu’il pourrait faire avancer les choses avec plus d’aisance qu’en temps normal, une partie de ce qu’il avait entendu lors de cette petite réunion informelle ne lui avait pas forcement plu.

Il venait tout juste de raccrocher son téléphone au bout duquel se trouvait l’un des membres du conseil des vampires, le revenant Laurent et s’apprêtait à saluer Miranda, la directrice de l’ancienne école de magie d’Anéa lorsque son téléphone sonna à nouveau.

Miranda lui sourit alors et inclina légèrement la tête, signe qu’elle prenait congé, puis s’en alla quand Hamilton lui rendit la politesse.

- Société d’investigation Robert Hamilton, j’écoute, répondit ensuite Hamilton.

Ce dernier était en effet sensé être un détective ce qui lui permettait de fourrer son nez n’importe où sans que cela ne paraisse plus étrange que cela à qui que ce fut, même s’il ne passait lui-même à présent que peu de temps sur le terrain.

Il aimait bien sa couverture néanmoins, elle lui avait toujours plu et il ne pu réprimer un vague sourire en y pensant.

La voix d’Anéa le ramena néanmoins derechef à ses moutons et ses pensées cessèrent de vagabonder.

- Anéa, la salua-t-il alors, un peu raide peut-être à cause de la discussion qu’il venait d’avoir.

- Qu’avez-vous à me dire ? Et qu’avez-vous découvert de peu plaisant dans cette charmante morgue tenue par notre ami le vampire ?

[hj : Il faudrait que tu étoffe un peu ton précédent message, qui n’a pas ses 10 lignes].

[Désolé pour le monologue qui va suivre, mais après tout, je fais mon rapport^^]

Il avait répondu vite. C'est bien. Il était temps de le mettre au courant de ses dernières observations.

"Rebonjour Monsieur. Je vous appel de la morgue du Dr Mercier.
Comme convenu, j'ai observé les cadavres.
Et c'est vrai qu'ils sont inhabituels.
Ils ont été littéralement massacrés. On distingue à peine si les corps étaient des hommes ou des femmes.

C'est la première fois que je vois des blessures pareilles. Elles sont très grandes. Le Dr pense qu'il y avait au moins 3 agresseurs. Les morsures et les griffures ne ressemblent à aucun animal "normal" de référencé.

Si je devais m'avancer, je dirai que l'animal était surnaturel.
Et si on me demandait lequel, je parierai sur un Loup/Loup-garou. Mais aucun que je ne connais.

J'ai avec moi un échantillon de sang qui n'appartient pas aux victimes, mais comme l'a dit le Dr Mercier, il ne pouvait pas le faire analyser sous peine d'attirer l'attention.

A ce propos, il faudrait dire à l'Intervenant Jonathan Balra de venir. Je crois qu'il peut maquiller des morsures."

Je pris le temps de réfléchir. Non, je n'avais rien oublié.

"Si vous avez des questions, je suis sur place, donc autant en profiter."

Hamilton fut rapidement exhaussé après avoir demandé, à sa façon, à Anéa de lui faire part de ce qu’elle avait apprit en se rendant, non pas sur les lieux du crime, mais sur les lieux de…
Les pensées d’Hamilton marquèrent alors une courte pause, les lieux de l’autopsie ?

Le chef du bureau fit une moue pour lui-même, peu convaincu qu’il était par son propre jeu de mot et un peu déçu de n’avoir pu trouver quelque chose de plus percutant.

Il écouta donc Anéa avec une relative attention. Il n’y avait pas grand-chose de neuf dans ses propos, hormis quelques petits détails comme le nombre probable d’agresseurs – qui agissaient donc en groupe, ce qui était toujours bon à savoir. Dans le lot, il discerna tout de même une bonne nouvelle : cette histoire d’échantillon de sang, qui pourrait certainement les faire avancer, car ils auraient à avancer désormais, nouvelle qui, il en était certain, ravirait d’une certaine façon la jeune femme.

Il n’en était pas encore là cependant, puisqu’Anéa parlait encore et conclut sur la nécessité de faire venir un autre intervenant.

Cela ne l’emballait pas plus que ça, mais bon, dans l’immédiat ils n’avaient pas le choix.

* Balra ? * songea-t-il ensuite suite à la proposition d’Anéa. * Pourquoi pas…*

- Ce sera fait, dit-il alors d’un ton un peu plus sec qu’il ne l’aurait voulu, quoique pas forcement inhabituel les jours où il était de mauvais poil, ce qui somme toute était à deux doigt d’être le cas en ce moment même.

- Je n’ai pas de questions non, reprit-il ensuite après la dernière phrase que prononça Anéa.

Enfin si, il en avait une : il aurait donné beaucoup pour savoir qui avait fait ça et surtout pourquoi ils l’avaient fait, mais la poser aurait été stupide vu que personne hormis les coupables ne le savait encore.

- J’ai d’autres directives en revanche.

Hamilton appuya ensuite sur une touche du téléphone afin de mettre Anéa sur haut parleur, puis se leva pour faire quelques pas. Comme la dernière foi, il marqua une légère pause le temps de savoir par où commencer.

- J’ai eut l’un des membres du conseil au téléphone peu avant votre appel, dit-il alors au bout d’un moment. Comme on pouvait s’y attendre ils n’ont pas non plus la moindre idée de ce qui ou de qui pourrait fait ou commander ça. On a donc leur feu vert et même leur bénédiction pour chercher à en savoir d’avantage.

Il marqua ensuite une pause. S’il pensait se souvenir qu’Anéa aimait bien enquêter ou du moins s’était déjà montré désireuse de le faire sur une autre affaire, lui-même n’aimait pas se voir confier ce genre de travail : c’était toujours beaucoup plus compliqué.

- Il faudra aussi prendre contact avec la meute de Paris. Je ne pense pas qu’ils aient le moindre rapport avec cette histoire, mais mieux vaut les tenir informés. Et puis… ils ont peut-être remarqué des choses inhabituelles.

Il marqua ensuite une petite pause.

- Pour ce qui est de l’échantillon enfin, remettez-le à votre contact habituel de la Pitié, il le transmettra à qui de droit et nous pourront au moins savoir à quel genre de loupiaux nous avons à faire.

Hamilton n’avait pas dit tout ce qu’il avait à dire, mais il s’arrêta plus longtemps cette fois afin de laisser à Anéa le temps de répondre et de digérer toutes ses informations, avant de pouvoir poursuivre.

Je n’arrivais pas à y croire. On m'autorisait à enquêter!
J'avais beau être une intervenante, c'était lors des mes vrai enquêtes que j'avais brillé.

"Très bien, Monsieur. Merci de votre confiance."

La meute de Paris. Je n'y étais jamais allé encore. Mais il est vrai qu’au vue des cadavres, cela pouvait les concerner.

"Concernant la Meute de Paris, qui sera mon contacte là-bas, car je n'ai jamais été directement les voir.
Mais je suis d'accord avec vous. Il faut les prévenir."

Pour l'échantillon, j'irai le donner à mon contacte en partant.

"Heu...Monsieur, concernant la témoin, maintenant que j'ai l'autorisation d'enquêter, j'aimerais aller la rencontrer et lui poser quelques questions. Avec votre autorisation, bien sûr. Où se trouve-t-elle actuellement?"

J’attendais avec impatience ses réponses, d'autant qu’au ton de sa voix, je savais qu'il ne m'avait pas tout dit.

Anéa a écrit:

Concernant la Meute de Paris, qui sera mon contacte là-bas, car je n'ai jamais été directement les voir.
Mais je suis d'accord avec vous. Il faut les prévenir.

Hamilton réfléchit un instant à la question d’Anéa.

- Si vous n’avez établit aucun contact particulier avec l’un de leur membre, je pense que le plus simple serait de contacter directement leur chef de meute, répondit-il ensuite.

- Il se nomme William Peterson et est commissaire dans l’une des PJ de Paris. Le mieux serait de vous rendre directement là-bas et de prétendre avoir des informations pour lui.

Hamilton marqua ensuite une pause. Etait-ce vraiment une bonne idée ? Ou bien un jeune flic zélé tenterait-il d’en savoir plus au point de se montrer gênant ?

- Et pour lui uniquement, ajouta-t-il par mesure de précaution, au cas où, certains qu’elle comprendrait, les intervenants ayant par ailleurs l’habitude de toujours en dire le moins possible quand ils le pouvaient.

Anéa a écrit:

"Heu...Monsieur, concernant la témoin, maintenant que j'ai l'autorisation d'enquêter, j'aimerais aller la rencontrer et lui poser quelques questions. Avec votre autorisation, bien sûr. Où se trouve-t-elle actuellement?"

- Ah oui, le fameux témoin. Je n’ai que son nom pour le moment. Elle s’appelle Félicia Hodge et je crois qu’elle travaillait ou étudiait à la Sorbonne. Posez-lui toutes les questions que vous voulez, mais évitez de lui laisser penser que vous la croyez.

Ils n’avaient pas vraiment besoin de ça.

- Nous avons eut du nouveau sur l’autre affaire qui nous intéresse sinon. Il y a eut un autre petit incident en banlieue parisienne : un gamin est resté « collé » à son skeet sans possibilité ni de décoller le skeet de ses chaussures ni d’ôter ses chaussures pendant trois jours.
Ce qui est réellement intéressant, poursuivit-il ensuite, c’est que l’on a retrouvé un prospectus chez un autre goss de la même ville : ce dernier vante les mérites d’une sorte de magasin de farce et attrape où le dit gamin se serait procuré le skeet responsable de l’incident.

Hamilton marqua une pause, puis reprit.

- J’étais avec votre ancienne directrice il y a peu, dit-il alors. Elle est d’accord pour essayer de faire pression sur votre administration pour nous confier le problème. Rien n’est encore fait, mais vue l’ampleur que pourrait prendre le problème si d’autres prospectus sont distribués ou si d’autres idiots étaient séduits par leur offre, je pense qu’elle a des chances d’y parvenir.

Cette foi c’était tout, du moins en ce qui le concernait. Il ne raccrocha pas néanmoins afin de laisser le temps à Anéa de rebondir sur ce qu’il venait de dire si elle le jugeait nécessaire.

Bon. Au moins, j'avais des pistes.

La témoin sera plus dur à localiser. A moins que...

"Très bien. Merci.

Je pense aller voir le Loup-garou maintenant.
Premièrement parce qu’ils m’avanceront plus que la témoin, deuxièmement, je pourrai demander au flic si il peut m'avoir l'adresse de Félicia Hodge. J'irai la voir en me faisant passer pour une journaliste. C'est toujours plus facile d'interroger quelqu'un dans ces conditions."

Puis il me parla du problème de "colle".

Enfin une trace. Cela faisait un moment que ce groupe n'avait plus donné signe de vie. Mais ils refaisaient surface.

"Un magasin de farce et attrape? C'est mauvais. Il leur sera très facile d'écouler leurs pièges dans ce type de boutique.
Néanmoins, je pense que l'affaire des cadavres est plus importante.
Je vais donc la traiter en priorité.
Après tout, dans l'autre affaire, il n'y a pas eut mort d'homme.
Enfin, pour l'instant...

Bon, si vous n'avez plus rien à me dire, je vais aller de ce pas au commissariat de Peterson."