Nom du pnj principal : Alicia Jones
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La situation du topique dans le temps : Le vendredi, 26 mars, vers 20 heures 30.
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La Météo : 11°C, le ciel est légèrement voilé, mais il n'y a pas beaucoup de vent et l'air est peu chargé en humidité.
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Langue principale du rp : Le français.
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Inventaire d’Alicia :
- Tenue vestimentaire : Un débardeur noir à épaisse bretelle, un T-shirt gris en coton, un sous-pull blanc, un gilet à capuche et à fermeture éclair verre, un gilet en laine mi-long noir et un jean bleu foncé.
- Veste / manteau : Aucun sur elle au début du rp.
- Chaussure : Des chaussures de marche, relativement discrète dans le genre chaussure de marche, dans les tons noirs, bleus foncés et marron.
- Bijoux : Des boucles d’oreilles –des « puces » rondes et discrètes bleues et vertes. Une chaîne en or, rentrée dans son manteau avec un petit médaillon de naissance, une croix ayant appartenue à sa grand-mère et un autre pendentif, ovale, en argent incrusté d’une pierre semi-précieuse que lui avait offert un ancien petit copain. Elle porte aussi au majeur de sa main droite une bague en argent, assez lourde et représentant des lignes incurvées dans un style celte.
- Autres accessoires : L’élastique qu’elle a dans les cheveux. Une montre bon marché au poignet gauche.
- Sac et son contenu : Un sac de voyage avec roulettes contenant essentiellement des vêtements et des couvertures de rechange essentiellement, ainsi que quelque paquet de pattes. Un sac à dos style randonneur avec une petite bombe à lacrymogène, un teaser, du papier, une trousse contenant de quoi écrire, quelques vêtements, une trousse contenant un nécessaire de toilette et accroché sur le dessus un tapis de sol et gros sac de couchage de randonneur. Un sac de sport contenant de quoi lire, d’autres vêtements, un paquet de pattes et une bouteille d’eau. Une banane plate qu’elle porte entre son sous-pull et son gilet vert et contenant ses papiers d’identité ainsi qu’un peu d’argent et qu’un couteau suisse.
- Poche et leur contenu : Un briquet dans la poche avant gauche de son jean.
Votre personnage possède t-il une arme ? Une bombe à lacrymogène et un taser dans l’un de ses sacs, un couteau suisse dans sa banane.
Comme d’habitude ou du moins comme la plus part des vendredis et mercredi, Alicia avait passé une partie de la journée dans la gare de Lyon, profitant parfois simplement de son côté abrité et se risquant d’autres fois à faire la manche en déposant à ses pieds quand elle était debout et à côté d’elle quand elle était assise un verre en plastique et un bout de carton sur lequel était seulement écrit le mot merci.
Quand elle faisait ainsi la manche en général, elle était tolérée par les gens de la gare, parce qu’elle était relativement discrète et n’embêtait pas les gens avec des beugleries d’ivrogne, même s’il lui arrivait quand même de temps en temps qu’un policier ou un membre de la sncf lui demande de partir.
Ils n’étaient pas chiens néanmoins : avec le temps, ils devaient bien finir par savoir qu’elle venait à peu près tous les mercredis et tous les vendredis à la même heure, mais on la virait généralement gentiment seulement vers 17 heures ou 17 heures 30, autrement dit on la virait alors qu’elle était là depuis un petit moment.
On ne l’avait pas viré ce jour là, mais elle avait quand même pris ses clics et ses clacs vers 17 heures 30 pour faire un tour dehors : elle avait besoin d’air, air qui, par chance commençait à se radoucir, ce qui était toujours bon à prendre.
Elle était revenus ensuite et s’était alors posé sur l’un des sièges parmi les passagers attendant leur train. Avec ses bagages d’ailleurs, on aurait même pu la prendre pour l’un d’entre eux et ceux d’autant plus qu’elle était assise bien en face des panneaux des départs vers lequel elle jetait régulièrement des petits coups d’œil.
Là, elle écrivit un instant dans l’un de ses petits cahiers, l’air concentrée, absorbée par ce qu’elle faisait et légèrement nerveuse –l’une de ses jambes « battait » la cadence d’une chanson qui n’existait pas et elle faisait parfois de même avec sa main qui tenait son crayon quand elle n’écrivait pas. Elle se lima aussi un ou deux ongles, puis ressortit son cahier et recommença à écrire, jetant quand même de temps en temps des petits coups d’œil à l’heure via sa montre ou le panneau des départs.
Le gargouillis sonore de son ventre lui indiqua bientôt qu’elle avait faim et qui lui faudrait lever le camp pour aller casser la croûte et puis rentrer…
Elle n’en avait pas envie néanmoins. Elle avait plus ou moins finit par s’habituer à la vie qu’elle menait –elle s’était résignée à continuer sur cette voie en tout cas, mais elle n’aimait pas les souterrains ces derniers temps.
Elle avait vite eut l’impression qu’il y avait des trucs bizarres là-dedans, mais ces derniers temps c’était pire. Et ça lui filait d’avance le cafard. Et la frousse aussi, pendant qu’elle y était. Pour couronner le tout en plus, personne ne la croyait et on la prenait même pour une illuminée quand elle essayait d’ouvrir la bouche.
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Tous des imbéciles, de toutes façons, idiots, bornés et aveugles, marmonna t-elle ensuite en fixant le sol, ce qui surprit désagréablement sa voisine, qui se retourna vers elle, juste à temps pour qu’elle lui retourne son regard sans forcement prendre la peine d’être aimable.
Elle eut alors envie rire. Vraiment. Cette petite blonde d’une quarantaine d’années avec ses cheveux bien peignés était risible en fin de compte. Plus qu’elle surement. Elle se promenait surement dans la rue tous les jours avec la certitude de savoir plein de chose sur la vie et le monde qui l’entourait, alors qu’en réalité, elle ne savait rien du tout.
Alicia aussi ne savait pas grand-chose, mais elle avait au moins l’avantage d’être consciente de ses lacunes et de leur existence.
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Hum, finit-elle alors par avoir à ses pensées avec un grand sourire sur les lèvres –ce qui acheva de convaincre la blonde de la faible solidité de sa santé mentale et la poussa à se lever.
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Des crétins, c’est ce que je disais, continua t-elle en se décalant pour prendre sa place et poser l’un de ses sacs dans lequel elle rangea son nécessaire d’écriture avant de le poser sur son ancien siège.
N’avait-elle pas peur qu’on la prenne pour une folle ? Bah non. Enfin, elle était persuadée que cela lui arrivait fréquemment, mais ça aussi c’était devenue une habitude. Elle vivait dans la rue depuis une bonne dizaine d’années à présent cependant, alors ce que les autres pensaient d’elle, n’était plus vraiment au cœur de ses soucis.